Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »

Le grand entretien| 25 août 2017 - 17h15
Cet ingénieur informatique a quitté Google après avoir été leur « philosophe produit ». Là-bas, il a réfléchi à des téléphones plus éthiques, qui ne nous feraient plus perdre de temps, en vain. Aujourd’hui, il veut déclencher une prise de conscience.
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Villes du futur - Le dessous des cartes - 06.09.14 (Arte)
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Connecter les gens entre eux.
La création collaborative et le partage se situeront à tous les niveaux dans l’Internet de demain. Comme un organisme vivant, Internet connaît en effet une nouvelle et spectaculaire évolution.
Ce serait des technologies qui nous rendraient notre liberté de choix. Si ton téléphone fonctionnait pour toi, il ne te dirait pas, comme aujourd’hui « voici tout ce que tu es en train de manquer ». Il ne te ferait pas entrer dans cette matrice créée de toutes pièces. Pour que les technologies nous aident à combler ces besoins humains fondamentaux au lieu de prendre leur place, il faut qu’elles changent. Ce ne sera pas quantitatif comme avoir moins de notifications. Tous ces écrans seraient radicalement différents, ils créeraient, par design, du lien social. Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens, manipulés tous les jours de leur vie, et il n’y a pas un seul débat public là-dessus !
J’entends ça. Je me sens aussi, pas pessimiste, mais frustré, que notre système soit si éloigné de ce qui serait bien pour les gens. Mais je veux vraiment qu’on capte l’attention de deux entreprises : Apple et Google. Non pas parce qu’elles sont bonnes ou mauvaises, mais parce que ce sont celles qui ne vivent pas du temps que tu passes sur Facebook ou sur n’importe quelle application, ce n’est pas leur métier. Il y a un espoir si on met la pression sur ces entreprises, pour qu’elles fabriquent un nouveau portable. A la place de sortir un portable qui brille dans le noir par exemple, ça pourrait être un portable « Time well spent », qui t’aide à mieux utiliser ton temps.
A la recherche du Steve Jobs français
Dorénavant, les étudiants peuvent faire plus qu’étudier. Avec le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur, tous ceux qui rêvent de créer leur start-up ou autre entreprise peuvent concilier formation et création. Une aubaine pour les 25 % des 18-24 ans qui affirment avoir le désir d’entreprendre sans toujours y arriver.
Annoncé par François Hollande il y a quelques mois lors des Assises de l’entrepreneuriat, l’étudiant-entrepreneur fait sa première rentrée. Objectif, faciliter le passage de l’idée au projet des jeunes sans pour autant attendre l’obtention de leur diplôme. Et, pourquoi pas, susciter des vocations. L’université et le gouvernement ont la ferme intention de diffuser l’esprit d’entreprendre à l’image des Etats-Unis. C’est en effet dans leur université que Steve Jobs a créé son premier ordinateur, que Larry Page a conçu Google ou que Mark Zuckerberg a inventé Facebook.
Tout en étant un axe pour lutter contre le chômage des jeunes (plus de 22 % sont sans emploi), Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, s’en prend avec ce programme « au déficit de culture entrepreunariale en France, notamment dû aux méthodes pédagogiques qui privilégient les performances individuelles au détriment du collectif et de la recherche ». Pour ce, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé fin 2013,en partenariat avec la Caisse des dépôts (CDC) et le Ministère du Redressement productif (MRP),un appel à projets PEPITE, Pôle Etudiant pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat. Ce sont ces 29 PEPITE répartis dans toute la France qui vont encadrer les étudiants dont les projets ont été sélectionnés et les mettre en confiance. Grâce à cette petite révolution, le gouvernement mise sur 20 000 jeunes créateurs d’entreprise en 2017. Un objectif très raisonnable au regard des 2,5 millions d’étudiants.
Ce statut s’adresse aux étudiants ou aux jeunes diplômés depuis moins de trois ans. Après avoir examiné leurs besoins, deux tuteurs (un pédagogique et un chef d’entreprise) les familiarise avec les différentes étapes de la création avant de les orienter vers un incubateur, les chambres de commerces et les banquiers. De son côté, le jeune qui a signé une charte d’engagement, bénéficiera d’un aménagement de son cursus. Il peut choisir les horaires de ses travaux dirigés, être exempté de certains cours, consacrer son stage à la création de sa structure et subit un contrôle final et non continu. Et, quelle que soit sa matière, il obtiendra un diplôme validant son activité entrepreneuriale. Cerise sur le gâteau, il a accès à un espace de travail de coworking avec tout le matériel nécessaire à disposition. Un vrai plus par rapport à la petite chambre d’étudiants à laquelle sont souvent cantonnés les jeunes qui veulent aller de l’avant.
Vus les chiffres de l’APCE (Agence pour la création d’entreprise), ce nouveau statut a tout pour séduire les étudiants. 30 % des 538 185 entreprises créées en 2013 l’ont été par des moins de 30 ans. Et, selon l’Adie, association qui aide les exclus du marché du travail, trois ans après la création de leur entreprise, 84 % des jeunes aidés, souvent les plus éloignés du marché et pour tiers sans diplômes, sont insérés professionnellement. A suivre.
Florence Raillard