25/06/2017
Les 5 conférences TED qui m’ont le plus inspiré...Alors j'ai fait quelque chose d'autre. nous allons connecter une idée d'une page à une autre idée, au lieu d'une autre page dans cette nouvelle machine,cloudbook
Les 5 conférences TED qui m’ont le plus inspiré

J’ai eu l’honneur au mois d’avril de donner une conférence TED à Vancouver, au Canada. Ces exposés ont pour objectif de susciter et diffuser des idées, et le thème de cette année, « The Future Us », invitait à nous interroger sur ce que nous réserve l’avenir.
L’intelligence artificielle, la robotique et tant d’autres avancées technologiques recèlent de grandes promesses, mais ces mutations arrivent si vite qu’elles risquent de laisser beaucoup d’entre nous au bord du chemin. Il y a encore beaucoup trop de pauvreté et d’inégalités dans le monde, et encore beaucoup à faire pour que chacun ait des perspectives d’avenir.
À l’aube d’une nouvelle ère industrielle, plane une menace préoccupante : celle de voir des millions, voire des milliards de pauvres laissés pour compte. Dans les pays en développement, ceux qui sont privés d’une éducation, d’une alimentation et de soins de qualité sont encore bien trop nombreux. Sans la chance de réaliser pleinement leur potentiel, ils aspirent pourtant de plus en plus à une vie meilleure. Nous devons nous efforcer d’aider nos clients à satisfaire ces aspirations si nous ne voulons pas alimenter encore davantage les frustrations, les migrations et les conflits.
Voilà, en quelques mots, quel a été le sujet de ma conférence. Pour la préparer, j’ai visionné d’autres conférences TED données par des collègues ou des anciens du Groupe de la Banque mondiale, des scientifiques, des écrivains, des économistes, des spécialistes des nouvelles technologies… Si j’ai trouvé, chez chacun d’entre eux, un éclairage précieux, il y en a cinq qui m’ont particulièrement marqué :
1)
Dilip Ratha est un économiste de la Banque mondiale qui a traversé deux océans avec seulement 20 dollars en poche pour réaliser son rêve : étudier aux États-Unis. Dans sa conférence, il rappelle que la totalité des envois de fonds des travailleurs émigrés est trois fois supérieure au montant de l’aide publique au développement. Ces « dollars emballés avec soin » ont une fonction vitale pour de nombreuses familles démunies et pourraient être mieux exploités pour lutter contre la pauvreté.
2)
La ministre canadienne des Affaires étrangères livre un exposé passionnant sur le danger de la montée des inégalités dans le monde et sur l’essor d’une nouvelle classe de ploutocrates qui tirent leur puissance de la révolution technologique et de la mondialisation.
3)
Bono est une star du rock mais aussi une star de l’humanitaire puisqu’il est le fondateur de l’ONG ONE. Parfaitement à l’aise face à un public, il explique avec humour et style que « le long voyage de l'égalité est en réalité en train de s’accélérer ».
4)
Michael Porter ne manque pas d’arguments convaincants pour montrer que les entreprises sont les mieux placées pour apporter des solutions d’envergure aux grands défis du monde. Je partage sa vision : pour parvenir à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays en développement, la contribution du secteur privé sera capitale.
5)
Ancienne directrice générale du Programme alimentaire mondial des Nations unies, Josette Sheeran a été en première ligne dans la lutte contre la faim (elle dirige aujourd’hui l’Asia Society). Les conséquences de la malnutrition sont tragiques, en particulier chez le jeune enfant. En écoutant cet exposé vibrant d’émotion, vous vous demanderez pourquoi la faim reste un fléau alors que l’on aurait pu y mettre fin depuis longtemps.
Et vous, quels sont les TED Talks qui vous ont le plus marqué ?
The next 5,000 days of the web
L'internet, le"web" comme nous le connaissons, la toile -- ces choses dont on parle tous -- a déjà près de 5.000 jours d'existence. De ce fait toutes les choses que nous voyons, commençant, disons, par les images satellites de la planète entière, auxquelles nous ne pouvions même pas penser avant -- tout cela entrant dans nos vies, cette abondance de choses qui est juste devant nous, assis devant notre ordinateur portable, ou notre ordinateur de bureau. Cette sorte de corne d'abondance arrivant à peine et ne cessant jamais est stupéfiante, et nous ne sommes pas stupéfaits. C'est réellement incroyable que toutes ces choses soient là. (Rires) C'est en 5.000 jours, que tout cela est arrivé. Et je sais qu'il y a 10 ans, si je vous avais dit que tout cela arrivait, vous auriez dit que c'est impossible. Il n'y a tout simplement pas de modèle économique possible. Et si je vous avais dit que tout serait gratuit, vous m'auriez répondu -- tu rêves. Tu es un de ces californiens utopistes. Un optimiste forcené. Et pourtant, c'est ici.
L'autre chose que nous savons à ce sujet est qu'il y a 10 ans, comme je le regardais alors que même la revue "wired" en parlait, nous pensions que cela serait comme la télé, mais en mieux. C'était le modèle; ce que tout le monde prévoyait qui arriverait. Et il apparut que ce ne fut pas cela. D'abord, c'était impossible, et ce n'est pas ce que c'était. Et de ce fait, une des choses que nous apprenons, je pense -- si nous pensons, par exemple, à "Wikipédia", c'est une chose qui était tout simplement impossible. C'est impossible en théorie, mais possible dans la pratique. Et si vous prenez toutes ces choses qui sont impossibles, je pense qu'une des choses que nous apprenons de cette ère, de cette dernière décennie, est que nous devons être bons à croire en l'impossible, parce que nous n'y sommes pas préparés.
Alors je suis curieux sur ce qu'il se passera dans les 5.000 prochains jours. Mais tout ça s'est passé ces 5.000 derniers jours, que se passera-t-il dans les 5.000 prochains jours ? Alors, j'ai une histoire simple, et elle suggère que ce à quoi nous voulons penser est cette chose que nous construisons, cette chose qui est arrivée en 5.000 jours. Ce sont tous ces ordinateurs, tous ces appareils de poche, tous ces mobiles, ordinateurs portables , tous les serveurs -- fondamentalement, ce que nous obtenons de toutes ces connections est que nous obtenons une seule machine. S'il n'y a qu'une machine -- et nos petits appareils de poche et dispositifs sont en fait juste de petites fenêtres dans ces machines, mais nous sommes fondamentalement en train de construire une seule machine globale.
De ce fait, j'ai commencé à penser à cela. Et il se trouve que cette machine existe la machine la plus fiable que nous n'ayons jamais fabriquée. Elle n'est pas tombée en panne, elle fonctionne sans interruption. Et il n'existe presque aucune autre machine que nous ayons jamais fabriquée qui fonctionne un tel nombre d'heures, de jours. 5.000 jours sans interruption -- c'est tout simplement incroyable. Evidemment, internet est plus vieux que 5.000 jours -- c'est le web, la toile qui a 5.000 jours Donc, j'ai essayé de faire des mesures basiques. Quelles sont les dimensions de cette machine ? Et j'ai commencé à calculer combien de milliards de clics il y a tout autour du monde sur tous les ordinateurs. Et il y a 100 milliards de clics par jour. Et il y a 55 mille milliards de liens entre les pages web à travers le monde.
Et alors j'ai commencé à penser un peu plus à d'autres types de dimensions, et j'ai fait une liste rapide -- et était-ce Chris Jordan, le photographe, qui parlait de numéros si grands qu'ils n'avaient plus de signification ? Bien, voici une liste d'entre eux. Cela est difficile à dire, mais il y a un milliard de puces d'ordinateurs sur Internet, si vous comptez toutes les puces dans tous les ordinateurs présents sur Internet. Il y a 2 millions d'emails par seconde. C'est un nombre très grand. C'est juste une énorme machine, et elle utilise 5% de l'énergie électrique de la planète. En voici les spécifications, comme si vous en faisiez une fiche de spécifications : 170 millions de milliards d'émetteurs, 55 mille milliards de liens emails se déplaçant à 2 mega hertz, 31 kilohertz de textes de messagerie, 246 hexabyte de stockage. C'est un sacré disque dur. C'est beaucoup de stockage, mémoire -- 9 hexabyte en RAM. Et le trafic total va à une vitesse de 7 terabytes par seconde. Brewster disait que la bibliothèque du congrès fait environ 20 terabytes. Ce qui signifie, que chaque seconde, la moitié de la bibliothèque du congrès fuse autour de cette machine. C'est une grosse machine.
Alors j'ai fait quelque chose d'autre. J'ai remarqué que 100 milliards de clics par jour, 55 mille milliards de liens, c'est presque la même chose que le nombre de synapses dans votre cerveau. Un million de milliards d'émetteurs c'est presque la même chose que le nombre de neurones dans votre cerveau. Alors, en une première approximation, nous avons cela -- vingt petahetz de connections. Evidemment la mémoire est vraiment énorme. Mais en une première approximation, la taille de cette machine est la taille -- et ses complexités, en quelque sorte -- de votre cerveau. Parce qu'en fait, c'est comme ça que votre cerveau fonctionne -- à peu près de la même façon que la toile fonctionne. En revanche, votre cerveau ne double pas de taille tous les 2 ans. De fait, si nous disons qu'à ce jour cette machine que nous avons fabriquée vaut environ un CH, cerveau humain, si nous estimons la vitesse à laquelle elle grandit, dans trente ans, elle sera équivalente à six milliards de CHs. Donc d'ici 2040, la capacité totale de traitement de cette machine excédera la capacité totale d'analyse de l'humanité,sur les informations brutes. Et c'est où, je crois, que Ray Kurzweil et d'autres ont obtenu ce petit graphique disant ce que nous allons traverser. Quoi dire de cela ? Bien, voici quelques points. J'ai trois idées générales Je préférerais dire; trois conséquences de cela. Premièrement, que basiquement ce que cette machine est en train de faire est de prendre forme -- nous lui donnons un corps. Et c'est ce que nous allons faire dans les 5.000 prochains jours -- nous allons donner un corps à cette machine. Et la deuxième chose est que nous allons restructurer son architecture. Et troisièmement, nous allons devenir complètement co-dépendants d'elle.
Laissez moi développer un peu ces trois idées. Premièrement, nous avons toutes ces choses dans nos mains. Nous pensons qu'il s'agit de dispositifs séparés, mais en fait, chaque écran dans le monde est un regard dans l'unique machine. Ils sont tous basiquement des portails d'accès à l'unique machine. La seconde chose c'est ça -- quelques personnes appellent ça le nuage, et nous sommes en train de toucher le nuage avec ça. Et d'une certaine façon, tout ce dont nous avons besoin est un "cloudbook". Et le "cloudbook" n'a aucune capacité de stockage. Il est sans fil. Il est toujours connecté. Il y a beaucoup de choses à dire à son sujet. Il devient très simple, et fondamentalement ce que vous faites c'est juste toucher la machine, vous touchez le nuage et vous allez calculer la voie. Donc la machine calcule.
Et d'un certain point de vue, c'est une sorte de retour à cette ancienne idée de calculateur centralisé. Mais tout, toutes les caméras, et tous les microphones, et les capteurs dans les voitures et tout est connecté à la machine. Et tout passe par le web. Et nous voyons déjà cela avec, par exemple, les téléphones. Au jour d'aujourd'hui, les téléphones ne passent pas par la toile, mais ils commencent à le faire, et ils le feront. Et si vous imaginez, par exemple, ce que "Google Labs" possède en termes d'expérimentation avec Google docs, Google feuille de calcul, blah, blah, blah -- tout cela sera sur la toile. Tout passera par la machine. Et je suggère que chaque octet appartiendra au web. Actuellement, ce n'est pas le cas -- si vous faites une feuille de calcul au travail, ou un document word, ils ne sont pas sur le web, mais ils le seront. Ils feront partie de cette machine. Ils parleront le langage du "web". Ils parleront à la machine. La toile,en un certain sens, est comme une sorte de trou noir, qui absorbe tout. De ce fait tout fera partie de la toile. Chaque élément, chaque artefact que nous faisons, embarquera une excroissance de toile et une connection, et fera partie de la machine, tel que notre environnement -- en quelque sorte au sens d'ubiquité-informatique -- notre environnement deviendra le web. Tout sera connecté.
Aujourd'hui, avec les RIFD et autres -- quelque soit la technologie, ce n'est pas très important, le point est que tout incluera une façon de se connecter à la machine, de ce fait nous avons, logiquement, un internet de choses. Alors vous commencez à penser à une chaussure en tant que puce avec des semelles, une auto comme une puce avec des roues. Parce que la plupart des coûts de fabrication d'une voiture sont dans l'intelligence et l'électronique qui y sont embarqués, pas dans les matériaux. Beaucoup de personnes voient la nouvelle économie comme quelque chose qui va se dématérialiser, une existence virtuelle alternative, et que nous aurions la vieille économie des atomes. Mais en fait, ce que la nouvelle économie est réellement c'est l'union des deux, où nous embarquons l'information, et la nature digitale des choses à l'intérieur du monde matériel. C'est ce à quoi nous nous attendons. C'est où nous allons -- cette union, cette convergence entre l'atome et le digital.
Et l'une des conséquences de cela, je crois, est que nous avons cette sorte de spectre de médias -- TV, film, vidéo -- qui deviennent une plateforme de média. Et bien qu'il y ait énormément de différences dans certains sens, ils partagent de plus en plus entre eux. Alors que la loi des médias, telle que : le fait que les copies n'aient pas de valeur. La valeur est dans les choses non copiables. L'immédiateté, l'auhentification, la personnalisation -- le média veut être liquide; la raison pour laquelle les choses sont gratuites c'est que nous puissions les manipuler, pas dans le but qu'elles soient gratuites comme pour une bière, mais gratuite dans le but de liberté. Et les effets du réseau font loi -- c'est à dire que plus vous avez, plus vous obtenez. Le premier fax -- la personne qui a acheté le premier fax était idiote, parce qu'il n'y avait personne à qui faxer un document. Mais, elle est devenu évangéliste, recrutant d'autres personnes à avoir un fax parce que cela donnait plus de valeur à leur investissement. Ce sont les effets que nous allons voir. L'attention est la monnaie.
Ces règles vont se répandre à travers tous les médias. Et l' autre point au sujet de cette incarnation est qu'il se passe ce que j'appelle l'inversion de Mc Luhan. Mc Luhan disait, "les Machines sont l'extension des sens de l'homme." Et je dis, "les Humains vont maintenant être l'extension des sens de la machine" en un certain sens. De ce fait nous avons mille milliards d'yeux et d'oreilles et de touches, par le biais de tous nos appareils photos et caméras. Et nous voyons comme sur des sites tel que Flickr, ou Photosynth, ce programme de Microsoft qui permettra d'assembler une vue touristique d'un lieu à partir de milliers de photos de touristes. Dans un sens, la machine voit à travers les pixels de chacune des caméras.
Maintenant, la seconde chose dont je souhaiterais parler est l'idée de re-structuration -- ce qu'est en train de faire la toile c'est de se re-structurer. Et je dois vous avertir, que ce dont nous allons parler est-- Je vais commencer mon explication par un terme que vous avez déjà entendu,le "web sémentique".
Premièrement, la première étape que nous avons vue d'internet était qu'il allait connecter les ordinateurs. Et c'est ce que nous avons appelé la toile -- l'internet de toiles. Et nous avons vu que là où nous avons tous les ordinateurs du monde -- et si vous vous rappelez, c'était une sorte d'écran vert avec des curseurs, et il n'y avait pas grand chose à faire, et si vous vouliez les connecter, vous les connectiez d'un ordinateur à l'autre. Et ce que vous aviez à faire, si vous vouliez participer à cela, était de partager des paquets d'informations. Et alors vous transmettiez. Vous n'aviez pas le contrôle. Ce n'était pas comme un système téléphonique où vous aviez le contrôle d'une ligne -- vous deviez partager des paquets.
La seconde étape dans laquelle nous sommes maintenant est l'idée de pages connectées. Avant, si nous voulions aller sur la page d'une compagnie aérienne, j'allais depuis mon ordinateur, sur un site FTP, vers un autre ordinateur de la compagnie aérienne. Maintenant nous avons des pages -- que l'unité avait résolu en pages, donc une page renvoie à une autre page. Et si je veux poursuivre et réserver un vol, je vais sur la page du vol de la compagnie, le site web de la compagnie, et cela me connecte à cette page. Et ce que nous partageons ce sont des liens, de ce fait nous devons être ouvert d'esprit envers ces connections. Vous ne pouviez pas le refuser -- si quelqu'un voulait se connecter à vous, vous ne pouviez pas le stopper; vous deviez participer à cette idée de laisser l'accès à votre page pour que chacun puisse y faire référence. De ce fait, c'est ce que nous faisons.
Nous entrons maintenant dans la troisième étape, qui est ce dont je parle, et c'est là où nous connectons les données. Alors, je ne sais pas comment s'appelle cela. Je l'appellerai "La Machine". Mais nous connectons des données. Nous allons donc depuis le "machine à machine", vers le "page à page" , et maintenant le "donnée à donnée". Alors la différence est, qu'au lieu de connecter une page à une autre page, nous allons connecter une idée d'une page à une autre idée, au lieu d'une autre page. Alors toute idée est fondamentalement soutenue -- ou chaque élément, ou chaque nom -- est soutenu par l'ensemble de la toile. Cela se passe au niveau des éléments ou des idées ou des mots, si vous voulez. A coté de cela on rencontre encore le physique dans cette idée ce n'est pas seulement virtuel, cela sort réellement des choses matérielles. Donc quelque chose résoudra les liens jusqu'à l'information sur le sujet d'une personne en particulier, donc nous aurons tous une identification unique. Chaque personne, chaque élément, aura quelque chose qui sera très spécifique, et renverra à une représentation spécifique de cette idée ou élément. Alors maintenant dans cette nouvelle machine, quand je m'y connecte, je me connecte à mon vol en particulier, à mon siège en particulier. Alors -- donnant un exemple -- je vis à Pacifica, plutôt que -- à l'instant, Pacifica est seulement un nom quelque part sur la toile. La toile ne sait pas que c'est en fait une ville, et que c'est spécifiquement la ville où je vis, mais c'est de cela dont nous allons parler. Cela sera connecté directement à -- la toile pourra lire par elle-même et savoir que ceci est réellement un lieu, et que quand il voit le mot, "Pacifica", il sait que c'est réellement un lieu, latitude, longitude, une certaine population.
Ici sont quelques-uns des termes techniques, toutes de trois lettres, que vous verrez de plus en plus. Toutes ces choses s'apprettent à permettre l'idée de relier les données. Je vous donnerai un exemple. Il y a quelque chose comme un milliard de sites sociaux sur la toile. Chaque fois que vous y entrez, vous devez préciser qui vous êtes, et qui sont vos amis. Pourquoi devriez-vous faire cela ? Vous devriez faire cela une seule fois, et il devrait savoir qui sont vos amis. Alors c'est ce que vous voulez, tous les amis identifiés, et vous devriez seulement vous occuper de ces relations autour de vous. Toutes ces données devraient juste être transmises, et cela devrait se faire seulement une seule fois, et c'est tout ce qui devrait passer. Et vous devriez avoir tous les réseaux de toutes les relations entre ces parties d'informations. C'est ce vers quoi nous allons -- où il sait en quelque sorte les choses jusqu'à ce niveau de détail. Une toile sémantique, Web 3.0, graphique géant global -- nous testons en quelque sorte le nom que nous voudrions donner à cette chose. Mais ce que cela fait c'est de partager des données. Alors vous devez être ouverts à l'idée de partager vos informations, ce qui est un pas beaucoup plus grand que partager votre page web, ou votre ordinateur. Et tous ces éléments qui seront sur cela ne sont pas seulement des pages, ce sont des choses. Tout ce que nous décrivons, chaque artefact ou endroit, sera une représentation spécifique, aura un personnage spécifique sur lequel on pourra se connecter directement. Donc nous avons cette base de données de choses. Finalement il y a une quatrième chose dont nous n'avons pas encore parlé, que nous ne verrons pas dans les 10 prochaines années ou 5.000 jours, mais je pense que c'est à cela où nous allons arriver. Et en tant qu'Internet de choses -- où je me connecte directement à la chose représentant en particulier mon siège d'avion -- que cette chose physique fera partie du web. Et alors nous sommes au milieu de cette chose qui est complètement liée, jusque chaque objet par la petite mèche de connection qu'il a.
La dernière chose dont je voudrais parler est l'idée que nous allons devenir co-dépendant. Il sera toujours là, et le plus proche il sera, le mieux cela sera. Si vous le permettez à Google, il vous dira l'historique de vos recherches. Et j'ai remarqué en le regardant que je fais la plupart de mes recherches à 11h du matin. Je suis ouvert et suis transparent à ça. Et je pense que la personnalisation totale dans ce nouveau monde nécessitera une transparence totale. Cela sera le prix à payer. Si vous voulez une personnalisation totale, vous devez être totalement transparents. Google. Je ne me rappelle plus de mon numéro de téléphone, je demanderai à Google. Nous sommes tellement dépendants à cela que je suis arrivé au point où je n'essaye même plus de me rappeler des choses -- Je vais juste le googler. C'est plus facile de faire ça. Et nous pouvons au départ rejeter cela et dire, "oh, c'est horrible." Mais si nous pensons à cette dépendance que nous avons à cette autre technologie, appelée alphabet, et écriture -- nous sommes totalement dépendants d'elle, et elle a transformé notre culture. Nous ne pouvons pas nous imaginer sans alphabet et sans écriture. Et dans la même voie, nous n'allons pas nous imaginer sans cette autre machine qui arrive. Et ce qui arrive avec cela est une sorte d'intelligence artificielle IA, mais ce n'est pas une IA consciente, -- étant un expert, Larry Page m'a dit que c'est ce qu'ils essayent de faire, et c'est ce qu'ils essayent de faire. Mais quand 6 milliards d'humains googlisent, qui cherche qui ? Cela va dans les deux sens. Nous sommes le web, c'est ce que cette chose est. Nous allons être la machine. Alors les 5.000 prochains jours -- ce ne sera pas le web, et seulement en mieux. Comme ce n'était pas la télé, et seulement en mieux. Les 5.000 prochains jours -- ce ne sera pas juste le web, mais seulement en mieux; cela sera quelque chose de différent. Et je pense que cela sera plus intelligent. Il aura une intelligence, qui n'est pas, encore, consciente. Mais il va anticiper ce que nous ferons, dans le bon sens. Deuxièmement, il devient beaucoup plus personnalisé. Il nous connaitra, et c'est bon. Encore un fois, le prix de cela sera la transparence. Et troisièmement, il va devenir plus omniprésent dans le sens où il sera partout dans votre environnement, et nous serons au milieu de cela. Tous les dispositifs seront des portails ouvrant dessus.
Alors la seule idée que je souhaite vous laisser est que nous devons commencer à ne pas seulement penser à ceci comme étant juste "le web, seulement en mieux", mais à une nouvelle étape de développement. Il semble plus global -- si vous prenez tout cela, c'est une très grande machine, une machine très fiable, plus fiable que ces parties. Mais nous pouvons aussi penser à cela comme une sorte de grand organisme. Alors nous devrions y répondre plus comme si c'était un système tout entier, que si ce n'était pas un grand organisme avec lequel nous allons interagir. C'est l' "Unique". Et je ne sais pas comment l'appeler autrement que l' "Unique". Nous aurons un meilleur mot pour lui. Mais il y a une unité d'une certaine forme qui commence à émerger. Et de nouveau, je ne veux pas parler de conscience, je veux en parler juste comme si c'était une petite bactérie, ou un volvox, qui est ce qu'est cet organisme.
Alors, à faire, action, à emporter. Alors c'est ce que je dirais : il y a seulement une machine, et le web est son système d'exploitation. Tous les écrans regardent dans l' "Unique". Aucun octet ne vit en dehors du web. Partager est gagner. Laissez l' "Unique" le lire. Cela sera lisible par la machine; vous voulez faire quelque chose que la machine peut lire. Et l' "Unique" c'est nous - nous sommes dans l' "Unique". Je vous remercie de votre temps (applaudissements)
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